Could you describe the work of the Action for the Conservation of Biodiversity (ACB-ONG)?
The goal of ACB-ONG is to contribute to the sustainable development of Democratic Republic of Congo and Central Africa region. The main areas of intervention of ACB-ONG are the conservation of biodiversity, sustainable management of natural resources, and the fight against climate change.
ACB-ONG provides services in protected area management, sustainable forest management, and support to forestry companies in the certification of the management of their concessions/forestry units and the traceability of their products, as well as in projects to fight against climate change.
We work in agroforestry, community forestry, energy crops, beekeeping, and more. Finally, ACB-ONG works in capacity building and organizational development of local communities and Indigenous peoples.
How does your work drive progress toward ending deforestation and restoring degraded lands by 2030?
ACB-ONG is part of the National Coalition to Fight Illegal Logging (CNCEIB) platform in Democratic Republic of Congo. Steps are underway to integrate other civil society platforms in the "forest-environment" sector, such as the Observatory of Forest Governance (OGF) and the Natural Resources Network.
ACB-ONG develops and implements projects contributing to the reduction of deforestation:
What do you believe is the biggest challenge for addressing deforestation and forest degradation in the Congo Basin?
As the food challenge becomes more pressing, particularly in some Congo Basin countries such as Democratic Republic of Congo, changes in slash-and-burn agriculture are the greatest challenge. The appropriation and practice of sustainable agricultural techniques — improved short fallows, agroforestry, and irrigated and non-rainfed crops — can considerably reduce deforestation in the Congo Basin. The REDD+ mechanism will have to provide the means to address this sector of activity.
What was your experience working with the Forest Declaration Regional Assessment this year and what future collaboration opportunities do you see to reach 2030 forest goals?
It was both a challenge and a very rewarding experience. It was a challenge because it was necessary to review the abundant documentation produced both in Democratic Republic of Congo and internationally on the subject and to have interviews on Zoom or Google Meet on subjects that, at first glance, were new to many. Another challenge was to appropriate the matrix or evaluation framework, which I finally appreciated and mastered. This was an enriching experience, because this evaluation exercise reinforced my expertise on the climate issue in Democratic Republic of Congo. I was able to not only discover, but also capture a lot of data and information; allowing a broad panoramic view of the efforts deployed in Democratic Republic of Congo to fight deforestation in terms of financing, policies, legal framework, strategies, organizational and institutional development, and international commitments.
This assessment exercise can be considered a mid-term evaluation of the forestry commitments of the Congo Basin countries. It is of crucial importance to progress towards the 2030 objective. It provides useful information and lessons learned for the redefinition and adoption of new strategic measures, both internally (at the country level) and externally (at the level of technical and/or financial partners), and will justify the continuation of efforts towards deforestation in an adaptive management mode.
In terms of opportunities to pursue this collective work, it is notably a matter of:
What are your 3 messages to world leaders attending COP27?
Pourriez-vous décrire le travail de l’ONG Action pour la Conservation de la Biodiversité (ACB-ONG) ?
Le but de ACB-ONG est de contribuer au développement durable de la République Démocratique du Congo et de la sous-région de l’Afrique Centrale. Les principaux axes d’intervention de ACB-ONG sont la conservation de la biodiversité, la gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre les changements climatiques. ACB-ONG fournit des services en gestion des aires protégées, en aménagement durable des forêts et en accompagnement des compagnies forestières dans la certification de la gestion de leurs concessions/ unités forestières, de la traçabilité de leurs produits et autres, et ainsi que dans les projets de lutte contre les changements climatiques. Elle œuvre dans l’agroforesterie, la foresterie communautaire, les cultures énergétiques, l’apiculture, etc. Enfin, ACB-ONG opère dans le renforcement des capacités et le développement organisationnel des communautés locales et des peuples autochtones.
Comment votre travail contribue-t-il à l’atteinte des objectifs de réduction de la déforestation et de la restauration des paysages forestiers ?
ACB-ONG fait partie de la plateforme Coalition Nationale de Lutte Contre l’Exploitation Illégale de bois (CNCEIB) en République Démocratique du Congo. Des démarches sont en cours pour intégrer d’autres plateformes de la société civile du secteur « forêt-environnement », telles que l’Observatoire de la Gouvernance Forestière (OGF) et le Réseau des Ressources Naturelles.
ACB-ONG développe et met en œuvre des projets contribuant à la réduction de la déforestation :
Quel est selon vous le plus grand défi pour lutter contre la déforestation et la dégradation des paysages forestiers dans le Bassin du Congo?
Alors que le défi alimentaire est de plus en plus pressant, notamment dans certains pays du bassin du Congo comme la République Démocratique du Congo, les changements d’itinéraires techniques dans le cas de l’agriculture sur brûlis, constituent le plus grand défi. L’appropriation et la pratique des techniques agricoles durables (amélioration des jachères courtes, agroforesterie et cultures irriguées et non pluviales) peuvent considérablement réduire la déforestation dans le Bassin du Congo. Le mécanisme REDD+ devra se donner les moyens de s’attaquer à ce secteur d’activité.
Quelle a été votre expérience au sein du Forest Declaration Assessment cette année et quelles opportunités de collaboration futures voyez-vous pour atteindre les objectifs forestiers 2030?
Ce fut à la fois un défi et une expérience très enrichissante. Défi parce qu’il fallait faire la revue d’une masse abondante de la documentation produite tant en République Démocratique du Congo que sur le plan international sur le sujet et, avoir des interviews sur zoom ou sur « google meet. » sur des sujets qui, de prime abord étaient nouveaux pour beaucoup. Un autre challenge était de s’approprier la matrice ou cadre d’évaluation, que j’ai finalement apprécie et maitrisé. Une expérience enrichissante, car cet exercice d’évaluation a renforcé mon expertise sur la question climatique en République Démocratique du Congo. J’ai pu ainsi non seulement découvrir mais aussi capter beaucoup de données, d’informations, bref de connaissances permettant une vue panoramique large des efforts déployés en République Démocratique du Congo pour lutter contre la déforestation, en termes des financements, des politiques, du cadre juridique, des stratégies, de développement organisationnel et institutionnel, et des engagements internationaux.
Cet exercice d’évaluation peut être considéré comme une évaluation à mi-parcours des engagements forestiers des pays du Bassin du Congo. Il revêt une importance cruciale pour progresser vers la réalisation de l’Objectif 2030. Il permet de livrer des renseignements et des leçons apprises utiles pour la redéfinition et l’adoption de nouvelles mesures stratégiques, tant en interne (au niveau des pays) qu’en externe (au niveau des partenaires techniques et/ou financier), et justifiera la poursuite des efforts vers la déforestation, en mode de gestion adaptative.
En termes d’opportunités pour poursuivre ce travail collectif, il s’agit notamment de/d’ :
Quels sont vos 3 messages aux dirigeants participant à la COP27 ?